« Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, alors il deviendra ce qu'il doit et peut être. »

Behandle die Menschen so, als wären sie, was sie sein sollten, und du hilfst ihnen zu werden, was sie sein können.

J. W. von Goethe, Faust I

Art Therapie Virtus

jeudi 3 mai 2012

Livre – Dissociation et mémoire traumatique

Marianne Kédia
Johan Vanderlinden
Gérard Lopez
Isabelle Saillot
Daniel Brown
Paru le 02/05/2012
Collection : Psychothérapies
EAN : 9782100547807
Nb. de pages : 237 pages
Dimensions : 15,5 cm × 24,0 cm × 1,4 cm
Editeur : Dunod
ISBN : 978-2-10-054780-7
Présentation : Broché
Poids : 0,4 Kg
Les troubles dissociatifs sont une réponse aux traumas extrêmes subis pendant l’enfance et ancrés dans la mémoire. Ces troubles se manifestent par une altération de la conscience avec des pertes fonctionnelles (amnésie, troubles de l’identité, paralysie, pertes de sensations...) ou des intrusions (flashbacks, voix...). Souvent confondus avec d’autres pathologies, notamment les psychoses dissociatives, ils sont un concept fondamental en psychotraumatologie et posent de difficiles problèmes médicolégaux en criminologie.
Ce livre, premier du genre en langue française, fait le point sur la recherche scientifique concernant les troubles dissociatifs, ses expressions cliniques et leur traitement. 
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mardi 1 mai 2012

Les expériences de revictimation par Johan Vanderlinden

Page 156
Une chose frappante chez les patients victimes de traumatisme est leur tendance à s'engager dans de nouvelles situations et interactions dans lesquelles ils répètent la situation traumatique originale ou certains de ses éléments. Il semble qu'ils soient enfermés dans une tendance traumatique. Les expériences de revictimisation sont fréquentes chez les sujets traumatisés. Comment pouvons-nous comprendre cela ? (voir aussi chap. 5) Une explication possible serait que beaucoup de patients n'ont pas appris à établir des limites saines et appropriées dans leurs relations sociales. De plus, ils se perçoivent comme mauvais et pensent qu'ils ne méritent pas les choses positives de leur vie. Un autre facteur qui peut aider à mieux comprendre le grand risque de revictimisation de ces patients est leur tendance à dissocier face à une situation angoissante. Quand le mécanisme de réaction dissociative est activé, la capacité du patient à s'échapper de la situation ou à instaurer des limites saines est affaiblie, voire totalement inhibée. Le patient a ainsi une grande difficulté à se protéger lors de relations intimes et devient fort vulnérable. 
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